• Dans de nombreux ouvrages et articles il est fait référence au travail collaboratif.

    Est-ce une théorie d'apprentissage, une méthode pédagogique infaillible ? Est-il possible pour le formateur de se "lancer" dans le travail collaboratif tête baissée ? Quelles compétences particulières doit-il posséder ?
    Doit-il procéder par étapes en introduisant du travail coopératif puis du travail collaboratif ?
    France Henri et Karin Lundgren-Carol apportent des réponses pertinentes à ces questions dans leur ouvrage "Apprentissage collaboratif à distance" édité aux Presses de l'Université du Québec.

    Voir notre billet du 27 mai dernier :
    http://www.blogg.org/blog-43247-date-2006-05-27-billet-358802.html .

    Dans le tableau des pages 39, 40, 41, les auteures font la comparaison des démarches coopérative et collaborative.
    Ce tableau est précieux pour le formateur appelé à utiliser une démarche de ce type. Il choisira ainsi entre travail coopératif et collaboratif en fonction des apprenants dont il a la charge, de leur degré d'autonomie dans l'apprentissage. Il pourra commencer par une démarche coopérative et introduire pas à pas des activités qui feront appel à une démarche coopérative.




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  • Bonjour à Vous,

    Notre silence est un silence de vacances bercé par les vagues de l'Atlantique pour plusieurs d'entre-nous !

    A bientôt en ligne, en août.

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    L'équipe de rédaction en vacances...


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  •  

    Nous vous conseillons la lecture de l'ouvrage « L'avenir des idées - le sort des biens communs à l'heure des réseaux numériques » de Lawrence Lessig où l'on parle de communautés d'apprentissages et de pratiques, de logiciels libres, ...

    "Une route demeure bien commun parce que les risques d'exclusion seraient trop grands si elle était privée. Si cette route devait devenir une voie commerciale importante, si de chaque côté s'implantaient d'autres entreprises et d'autres services, cette route libre et commune serait une importante source de richesse. La privatiser reviendrait à prendre le risque de voir son propriétaire la réserver à un seul usage. Le public tire un important bénéfice de cette route, et la valeur de la route est liée au fait qu'elle est ouverte à tous. Le danger est que cette valeur ajoutée puisse donner à un acteur privé l'idée d'en tirer parti. Cette route est donc un bien "d'intérêt public", au sens où sa valeur résulte du fait que le public en a besoin."
    "Quand une ressource tire sa valeur du fait qu'elle est ouverte, quand cette valeur s'accroît d'autant plus qu'elle est plus utilisée - "plus on est de fous, plus on rit", comme on dit -, alors il est normal d'attribuer une bonne part de la valeur de cette ressource au fait qu'elle est ouverte."

    Texte tiré de "L'avenir des idées - le sort des biens communs à l'heure des réseaux numériques" - Lawrence Lessig, Professeur de droit à l'université de Stanford - page 110 - Presses Universitaires de Lyon (PUL)

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  • Dans un précédent billet "Dispositif Enseigner pour le futur" du 4 juin 2006, nous vous avons parlé du dispositif "Enseigner pour le futur", initiative du Ministère et de la société Intel.

    Danny Arati, d'Intel Education, nous a fait parvenir l'article "Oeuvrer pour une économie du savoir " pour préciser les actions d'Intel dans le monde de l'Education.

    Bonne lecture !

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  • Un débat ancien et redondant porte souvent sur le rapport entre "tuyaux et usages", entre "technique et pratique tice" avec les élèves. Le débat est parfois houleux et passionné.

    Je me demande si cette dichotomie est bien légitime, n'y a-t'il pas une troisième voie ? Le témoignage de la collègue qui suit la formation en ligne "Du B2i@dultes vers le C2i" indique clairement que le fait d'être plus à l'aise avec la "technique" l'aide à intégrer des séances utilisant les tice avec ses élèves. La technique ne prend pas le pas sur l'usage, elle le facilite.

    "Les modules que j'ai travaillés l'an dernier ne m'ont pas fait faire de grandes découvertes, mais m'ont permis de faire le point sur des outils que j'utilisais sans en connaître toutes les ressources (traitement de texte, internet, messagerie, etc.) j'attends plus des modules qui me restent à valider.
    Dans ma pratique professionnelle, cette formation a surtout eu pour effet positif de me familiariser davantage avec l'outil, et ainsi de me donner confiance pour me lancer avec les élèves. J'ai utilisé beaucoup plus souvent la salle informatique avec eux, que ce soit pour des recherches ou de petites réalisations : pages Word pour constituer un journal de voyage, petites présentations PWP, que je découvrais pratiquement en même temps qu'eux (ce n'est pas sérieux ? ils m'ont appris ce qu'ils savaient...) etc. B. G. et les intervenants TICE de l'établissement m'ont régulièrement aidée quand j'en avais besoin.
    S. P"
    PWP : diaporama PowerPoint

    Si la technique prenait le dessus, ce serait évidemment très fâcheux comme le souligne Monique Linard :

    "L'opération technique pose d'abord des questions de moyens et de "comment faire". L'activité humaine pose d'abord des questions de fins, de sens et de "pourquoi faire". Jusqu'ici, la raison des fins encadrait et guidait plus ou moins la raison des moyens. Mais que se passe-t-il quand la puissance des moyens débordant tout contrôle, elle se développe pour son propre compte et tend à devenir elle-même sa propre fin ?"
    Contribution publiée dans : Albéro B (sous la dir. De), « Autoformation et enseignement supérieur » Hermès/Lavoisier

    A méditer !

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